DOSSIN (Georges)

DOSSIN, Georges (Wandre, 1896 – Liège, 1983), Assyriologue, professeur à l’Université de Liège.

 

Elève de Jules Prickartz, il obtient, à l’Université de Liège, le titre de docteur en philologie classique (1921), puis celui de docteur en histoire et littératures orientales (1923). En 1922-23, il suit les cours d’assyriologie du Collège de France et de l’Ecole Pratique des Hautes études. C’est à Paris qu’il rencontre François Thureau-Dangin, qu’il accompagne en 1928 et 1931 dans des campagnes de fouilles en Haute Syrie. C’est à cette occasion qu’il effectue un long voyage d’étude en Iraq et Iran.

Sa carrière universitaire débute dès 1924 à l’Université de Liège, où il enseigne l’archéologie grecque, l’histoire des arts de l’Antiquité gréco-romaine et les Arts de l’Asie antérieure. En 1929, il entame un cours d’Akkadien à l’Institut des Hautes Etudes de Belgique à Bruxelles. A partir de 1935, il enseigne également l’assyriologie à l’Université libre de Bruxelles.

En matière de recherche, les découverte d’André Parrot à Mari vont lui ouvrir un chantier exceptionnel : il devient l’épigraphiste attitré de la ville de Mari et l’éditeur de ses archives royales. Il mène lui-même sur place une douzaine de campagnes de fouilles et multiplie les conférences sur Mari à Paris (Collège de France, 1947 et 1958), Londres (Fondation Schweich en 1949 et Université en 1950), Genève (Université, 1951), Alger (1955 et 1956).

Au service du milieu assyriologique, il est un des initiateurs, en 1950, des rencontres annuelles d’assyriologie et préside, de 1956 à 1975, le groupe Fr. Thureau-Dangin, qui les patronne. Il préside aussi, à dater de 1950, le Comité belge de Recherches historiques, épigraphiques et archéologiques en Mésopotamie. En 1976, on donne son nom à une fondation destinée à promouvoir les études assyriologiques en Belgique.

Il a été membre correspondant (1944), puis associé (1957) de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, correspondant (1945), puis membre (1947) de l’Académie royale de Belgique, correspondant de la British Academy (1974), membre d’honneur de l’Institut d’études sémitiques de l’Université de Paris, de l’American Oriental Society, de la Société asiatique de Paris, de l’Institut archéologique allemand.

 

Paul Servais
28 avril 2017
paul.servais@uclouvain.be

 

Sources publiées

 

a) Publications de Georges Dossin

 

Dossin (G.), Autres textes sumériens et accadiens, Paris, E. Leroux, 1927.

Dossin (G.), Lettres de la première dynastie babylonienne, Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1934-35.

Dossin (G.), Lettres, Paris, Imprimerie nationale, 1946, 1951, t. I et II.

Dossin (G.), Correspondance de Samsi-Addu et de ses fils, Transcription et traduction, Paris, Imprimerie nationale, 1950 ; t. II, Paris, 1951.

Dossin (G.), Correspondance de Iasmah-Addu, Transcription et traduction, Paris, Imprimerie nationale, 1952.

Dossin (G.), Textes divers, Transcription et traduction, Paris, Imprimerie nationale, 1964.

Dossin (G.), La correspondance féminine, Paris, Paul Geuthner,1967.

 

Travaux scientifiques

 

Kupper (J.R.), Dossin, Georges, in Nouvelle Biographie Nationale, Bruxelles, t. 6, 1978, pp. 176-178.

Kupper (J.R.), Notice sur Georges Dossin, in Annuaire de l’Académie royale de Belgique, Bruxelles, 1985, pp. 117-152.

 

 

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Biographical Dictionary of Overseas Belgians