Le régime international des voies d’eau africaines

Annotation: 

En premier lieu, il y a des thèmes de projets qui ont la vie longue. Il en est ainsi de la gestion des ressources en eau du Nil par son alimentation par des ressources externes telles que celles provenant du bassin hydrographique du fleuve Congo. Ainsi, rappelons-nous du projet soutenu au XIXième siècle par Léopold II, propriétaire à cette époque de l’Etat indépendant du Congo, qui avait a rêvé d’un empire central s’appuyant à la fois sur le Congo et sur le Nil. Ce projet s’appuyait essentiellement sur des considérations géopolitiques en s’opposant aux britanniques (et aux italiens) face aux français et aux belges. Sur le sujet, je me permets de vous conseiller la lecture de la publication (1969) de Romain YAKEMTCHOUK , professeur à l’Université Lovanium de Kinshasa, s’intitulant « Le régime international des voies d’eau africaines ». Maîtriser l’eau ainsi que l’énergie qu’elle peut produire permet de « maîtriser » les peuples. On peut également s’arroger d’autres usages comme des droits de territorialité comme la navigation. Et cela n’a pas changé lorsqu’on constate actuellement la construction de barrages proches des frontières d’un pays limitrophe (p.ex. le barrage sur le Tigre et l’Euphrate au frontière turco-irakienne).

Reference: 

Romain Yakemtchouk. Le régime international des voies d'eau africaines. Tiré à part de la Revue belge de droit international, 2/1969. [480]-515 p. ; 24 cm