Historique

C’est en 1959 que l’Académie a reçu sa dénomination actuelle et depuis, elle n’a cessé d’ajuster ses activités aux changements – parfois aux bouleversements – qu’ont connus les pays d’outre-mer.
 

Durant plusieurs décennies, les activités de l’Académie ont été essentiellement centrées sur l’Afrique à laquelle elle reste traditionnellement attachée. Toutefois, ses centres d’intérêt se sont diversifiés ces dernières années et l’Académie a acquis un caractère international en nouant des relations avec un vaste éventail d’organismes scientifiques. Ainsi, elle a conclu des accords avec l’UNESCO (1994), la World Academy of Sciences (TWAS) (Italie, 1998), la Chinese Academy of Sciences (CAS) (Chine, 2001), la Academia Nacional de Ciencias (Bolivie, 2000), etc. En 2018, l’ARSOM faisait partie des membres fondateurs de la Alliance of International Science Organizations (ANSO) et en 2023 un mémorandum de coopération était conclu avec l’Académie nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (ANSALB). Récemment (en 2024), un accord renouvelait la collaboration de l’ARSOM avec le CAS.
 

Mais l’ARSOM entretient aussi des liens étroits avec d’autres institutions, telles que l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (ASOM, France). Tous les deux ans, l’ASOM et l’ARSOM organisent en alternance à Paris et à Bruxelles un colloque sur un thème traitant de l’outre-mer.
 

L’Académie n’en néglige pas moins la connaissance du passé et s’efforce d’être la mémoire de temps révolus qu’elle appréhende à la lumière du présent, y compris la période coloniale au cours de laquelle elle fut créée (1928). Fondée par arrêté royal du 4 septembre 1928 et inaugurée le 24 juin 1929, l’Académie, dès son origine, est placée sous la Haute Protection de sa Majesté le Roi. Elle bénéficie depuis 1931 de la personnalité civile, lui permettant de gérer son patrimoine, ainsi que les prix et la bourse créés en son sein.
 

Les statuts actuellement en vigueur ont été fixés par arrêté royal du 23 mai 2019 prévoyant que le personnel est mis à disposition par l’Observatoire royal de Belgique où les crédits de fonctionnement sont inscrits.