TERCAEFS (Joanna Margaretha) (dit Jeanne TERCAFS)

TERCAEFS (Joanna Margaretha), dite Jeanne [ou Jane ou Johanna] Tercafs (Kerniel, [Limbourg belge], 8 février 1898 – Saint-Josse-ten-Node [Bruxelles], 30 juillet  1944), sculptrice.

Photos extraites de : Garnier (Jean), Le sculpteur Jane Tercafs, Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1938.

Joanna est âgée d'à peine un an lorsque ses parents originaires de Hasselt, Nicolaas Jozef Tercaefs et Anne Marie Stappers, quittent le petit village limbourgeois situé près de Tongres où leur fille est née, pour s'installer à Liège. La famille, qui compte en tout six enfants – quatre filles et deux garçons – vit dans des conditions matérielles difficiles, car le père travaille en tant que manœuvre. À force d'économies et de travail, il réussit toutefois, vers 1902, à monter un petit commerce d'antiquités dans la Cité ardente. Selon la notice biographique que Jean Garnier a consacrée à Jeanne Tercafs, c'est là que la jeune fille développe un goût précoce pour les arts en général et pour la sculpture en particulier. Elle entame d'abord des études en sciences commerciales et consulaires, qu'elle interrompt pour servir comme infirmière bénévole aux Hospices civils liégeois pendant la Première Guerre mondiale. Elle obtient une attestation d'ambulancière décernée par le Comité liégeois de la Croix Rouge le 15 mai 1916. Elle suit également des cours de chant, de danse et de dessin, prouvant ainsi ses dispositions artistiques.

En 1926, elle quitte ses parents pour s'installer à Bruxelles où – toujours selon Garnier – elle se livre à la sculpture pendant les heures libres que lui laisse la "petite situation" (non spécifiée) qui lui permet de gagner sa vie. Elle fréquente l'atelier du sculpteur Paul Du Bois (1859-1938), dont elle suit également les cours à l'Académie des Beaux-Arts de la capitale belge. En 1928, elle bénéficie en outre des conseils du sculpteur Égide Rombaux (1865-1942). À la fin des années 1920, elle est victime d'un double coup du sort: d'abord brûlée lors d'un incendie, elle est ensuite victime d'un accident de circulation. Ces accidents interrompent son activité artistique pendant de longs mois.

L'horizon belge lui semble manifestement trop étriqué, car elle quitte son pays natal pour s'installer à Paris dès le début de 1930. Ses œuvres y sont exposées à plusieurs reprises, notamment dans le cadre d'une manifestation artistique consacrée au centenaire de la Belgique. Par leur dépouillement, voire même leur austérité, ses sculptures telles que Silence, Douleur ou Maternité témoignent d'une grande maîtrise formelle ainsi que d'une réelle spiritualité. Elles n'ont toutefois aucun rapport avec l'Afrique. Néanmoins, l'intérêt de Tercafs pour ce continent s'éveille bel et bien vers cette même époque. Manifestant un don certain pour établir des relations avec des personnalités influentes, elle figure, dès 1931, parmi les connaissances du maréchal Hubert Lyautey (1854-1934), personnalité marquante du monde colonial français. Elle entretient avec lui des relations épistolaire assez suivies. En 1933, le maréchal fait l'acquisition d'une des sculptures de Tercafs exposée au Salon d'Automne de Paris en 1933, dont ensuite il fait don au Musée des Colonies à Vincennes. Intitulée "Mulâtresse", il s'agit du portrait d'Aïcha Goblet, une femme d'origine antillaise, qui fut un célèbre modèle professionnel et qui posa pour de nombreux artistes actifs à Paris, entre autres les peintres Félix Valloton, Kees Van Dongen, Man Ray, Foujita, etc. Cette œuvre est le premier témoignage de l'intérêt de Jeanne Tercafs pour les thématiques d'"outre-mer". Son intérêt pour l'Afrique noire en particulier est en outre attisé par la lecture d'ouvrages consacrés aux Mangbetus. Fascinée par cette population du nord-est du Congo belge, elle désire ardemment en étudier les traditions et les origines.

Ayant maintenu des liens avec son pays natal, Jeanne Tercafs réussit vers 1934-1935 à obtenir le soutien de Jules Destrée (1863-1936), ancien ministre socialiste des Sciences et des Arts et grande figure des milieux culturels wallons. Destrée préside également la Commission pour la Protection des Arts et Métiers indigènes (COPAMI). Cette institution, rattachée au ministère des Colonies et créée par arrêté royal en janvier 1935, a pour mission la sauvegarde et la promotion des arts autochtones du Congo belge. Lorsque Tercafs part pour le Congo, à titre privé, elle est chargée par la COPAMI d'une mission documentaire sur la préservation des arts congolais dits "primitifs"; elle bénéficie à cet effet d'une aide financière de la Commission. Dans une interview accordée au quotidien L'Indépendance belge, à la veille de son départ pour la colonie, le 8 février 1935, elle affirme clairement son désir de trouver au Congo de nouvelles sources d'inspiration: « Le travail d'atelier ne me permet pas de progresser. Je veux renouveler mon art au contact de la nature primitive et de ces belles "architectures mouvantes" que sont les Nègres; je veux voir en pleine liberté de véritables formes humaines »[i]. Elle se rend dans le nord-est du Congo, plus précisément à Matari, à neuf kilomètres de la ville de Paulis (aujourd'hui Isiro), où elle réside pendant environ douze mois, jusqu'en mai 1936. Elle y collecte divers objets d'usage courant ou cérémoniel qu'elle renvoie en Belgique. Ce premier séjour en terre africaine sera suivi de deux autres, car elle repart pour le Congo en juillet 1937 (jusque vers la fin de 1938), puis à nouveau en octobre 1939. Elle quitte définitivement la colonie vers mai-juin 1940 et rejoint Bruxelles, via l'Espagne, le 25 août 1940.

Du point de vue artistique, son contact avec le Congo est manifestement fécond. Jeanne Tercafs produit, en particulier, une série de bustes remarquables de jeunes femmes, de jeunes hommes et d'enfants africains, ainsi que des bas-reliefs représentant des scènes de la vie congolaise. Nous n'analyserons pas ici la dimension purement artistique de ces œuvres, car cet aspect est traité par les études de Sabine Cornelis et de Griet Van Boxstael mentionnées dans la bibliographie. Malgré l'évidente créativité suscitée par ses différents séjours, ces derniers ne sont pas de tout repos. Elle effectue seule, en tant que femme célibataire, les longs trajets vers et depuis la colonie et elle séjourne "en brousse" parmi les villageois de la région nord-est du Congo qu'elle affectionne particulièrement. Tout ceci est loin d'être évident à une époque où l'émancipation féminine était encore balbutiante. Son attitude libre et non-conformiste n'est pas du goût de tous les Européens présents sur place. Selon certains, elle ne maintiendrait pas le "statut" qui conviendrait aux Blancs et son attitude serait, d'après eux, parfois même "inconvenante". Elle vit dans des conditions matérielles difficiles, étant confrontée à un manque d'argent constant. En outre, ses relations avec les communautés africaines sont loin d'être toujours idylliques. Tercafs noue des liens affectifs parfois intenses avec des jeunes femmes villageoises, mais elle se plaint également de l'hostilité qu'elle rencontre sporadiquement au sein des communautés où elle réside. Toutefois, ces incidents ne l'empêchent pas, en fin de compte, de revenir à deux reprises dans ces régions qui la fascinent tant.

Grâce à ses séjours congolais, la renommée de Jeanne Tercafs grandit. Elle expose ses œuvres africaines à plusieurs reprises, notamment au Palais des Beaux-Arts (mars 1937, février 1939), à Oslo (juillet 1938) et à Paris (avril 1940). En outre, l'artiste réussit également à développer son réseau de contacts et de soutiens en Belgique, jusqu'en très hauts lieux. Quelques mécènes, parmi lesquels Félicien Cattier, grande figure du monde des affaires coloniales, la soutiennent en achetant ses œuvres. Plus important encore: elle entre en correspondance avec la Reine Mère Élisabeth, qui lui accorde un entretien avant son deuxième départ pour la colonie. La Reine lui achète une sculpture et intervient auprès du gouverneur général du Congo en vue de faciliter le nouveau séjour de Tercafs dans la colonie. L'artiste demeure en contact épistolaire épisodique avec sa royale protectrice, par l'intermédiaire du comte Guillaume de Hemricourt de Grunne (1888-1978), Grand Maître de la Maison de la Reine. Car en effet, Tercafs ne manque pas d'ambition ni d'imagination, comme le prouve une lettre qu'elle adresse à Jules Destrée lors de son premier voyage et dans laquelle elle suggère de créer, par arrêté royal, un réseau d'"écoles d'artisanat indigènes" dans toutes les chefferies ... dont elle-même serait nommée directrice-inspectrice! Autre projet de grande envergure : toujours en 1935, poussée par un besoin urgent de moyens financiers et donc à la recherche de subsides publics, elle propose à Destrée de réaliser un village mangbetu lors de l'exposition universelle de Paris de 1937 ; cette initiative serait même accompagnée de la réalisation d'un film sur ce peuple. Aucun de ces projets ne se réalise.

En outre, ses intérêts dépassent largement le cadre strictement artistique, car en observant les coutumes, les langues, les expressions artistiques et même les vestiges archéologiques de la région nord-est du Congo (notamment les mégalithes situés à Api, dans le Bas-Uélé) elle formule une théorie concernant l'influence de l'Égypte pharaonique sur les populations et cultures de cette région du Congo. Elle s'adresse en ces termes à la Reine Élisabeth: « Que Votre Majesté daigne recevoir la troublante nouvelle: dans notre Congo résident les descendants directs des Grands Pharaons »[ii]. Rappelons en passant que l'« origine égyptienne » des sociétés et cultures de l'Afrique noire sera, après la Seconde Guerre mondiale, la pierre angulaire des théories fameuses mais controversées du grand savant sénégalais Cheikh Anta Diop[iii].

Ceci amène une figure importante du monde colonial belge, le colonel Alexis Bertrand (1870-1946), à présenter quelques communications relatives aux travaux de Jeanne Tercafs à la tribune de l'Institut royal colonial belge en 1937 et 1938, tout en soulignant que « ses études ne se prêtent pas à une publication intégrale [et que] [s]es conclusions sont prématurées », notamment suite à « une certaine complaisance de son esprit pour un mysticisme orienté dans un sens ésotérique »[iv]. Malgré ce scepticisme prudemment exprimé, Bertrand et Jeanne Tercafs s'entendent manifestement très bien, car le premier devient le dépositaire et le "gestionnaire" des œuvres de la jeune artiste. Cette dernière se domicilie même à l'adresse du colonel, afin de disposer d'une "boîte aux lettres" commode lors de ses séjours en Afrique. En 1938, Tercafs et Bertrand (célibataire endurci de vingt-huit ans son aîné) décident même de se marier pour faire taire les ragots que leur relation suscite[v].

La figure de Tercafs engendre en effet certaines réticences. Le Grand Maître de la Maison de la Reine, qui comme nous l'avons vu, sert d'intermédiaire entre Tercafs et la Reine Élisabeth qualifie l'artiste de "personne étrange" et d'"exaltée inintéressante" lui ayant fait "très mauvaise impression"; et au terme d'une conversation avec l'artiste, le directeur des Musées royaux d'Art et d'Histoire, l'égyptologue renommé Jean Capart, la trouve particulièrement mal informée et la considère comme une "aventurière". L'accueil sceptique de l'"establishment" scientifique belge la frustre mais ne la démonte pas. Tercafs persiste à croire dans ses théories relatives à l'"origine égyptienne" des Mangbetus. Elle cherche dès lors à se faire entendre à l'étranger. Pour preuve, la conférence qu'elle prononce sur "les mœurs et les croyances des peuples du territoire des Mangbetu" au Musée de l'Homme à Paris, devant la Société des Africanistes, le 14 juin 1939[vi].

Depuis son retour dans la Belgique occupée en août 1940 (voir plus haut), Tercafs se morfond dans l'inaction, car elle ne dispose pas d'atelier. Elle souffre en outre du rejet ou de l'indifférence des milieux scientifiques belges à son égard et s'en prend à ce qu'elle appelle « l'égoïsme des artistes belges embourgeoisés »[vii]. Elle décide donc de s'installer à nouveau à Paris. Le 17 octobre 1941, elle obtient une carte d'identité d'étrangère décernée par les autorités françaises. Elle maintient toutefois des contacts avec la Belgique. Elle y revient enfin vers juin 1943 et s'installe à Leefdaal dans le Brabant flamand.

Tout au long de la guerre, Tercafs reste en contact épistolier avec le comte de Grunne, afin de solliciter l'avis ou le soutien de la Reine Élisabeth, ou afin de faire part à cette dernière de ses opinions personnelles ou de son affection. Certaines de ses lettres témoignent d'un état d'esprit exalté, notamment lorsqu'elle expose son projet relatif à la création d'un "village d'artistes", où les créateurs pourraient se livrer pleinement à leur quête spirituelle, en toute liberté et loin des contraintes du monde moderne et "matérialiste" (car, selon elle, l'Art « doit servir à atteindre le but final; la "Divine Harmonie" »[viii]). Dans une autre lettre à la Reine Mère, Tercafs exprime également ses opinions politiques. Elle demande en effet à l'ancienne souveraine d'inciter son fils, le roi Léopold III (officiellement "prisonnier de guerre"), de sortir de sa réserve et de prendre la direction du pays occupé. Tercafs entretient également des contacts en Allemagne, car elle montre certaines sculptures dans le cadre d'une exposition d'art flamand à Düsseldorf en janvier 1941. À différentes reprises, elle exprime son attitude amicale envers les Allemands, car elle « mise sur la victoire allemande », pour reprendre les termes d'un témoignage recueilli après l'occupation par les autorités judiciaires belges qui s'intéressent aux activités et opinions pro-allemandes de son époux, le colonel Bertrand. Toutefois, Jeanne Tercafs elle-même ne saura rien des poursuites entamées après la guerre à l'encontre de son mari, car elle décède un mois avant la libération de la Belgique, le 30 juillet 1944, à l'âge de quarante-six ans. Sa dépouille, d'abord ensevelie à Evere (près de Bruxelles), sera transférée en 1954 à Liège, où résidaient encore des membres de la famille de Jeanne Tercafs.

 

Guy Vanthemsche
1er mars 2020
guy.vanthemsche@vub.be

 

 

Sources inédites

Musée royal de l'Afrique centrale (MRAC ou AfricaMuseum, Tervuren), Papiers Jeanne Tercafs.

MRAC, dossier ethnographique n° 1049 (notamment un texte autobiographique).

Archives africaines du SPF Affaires étrangères, fonds COPAMI, n° 4790 (quelques lettres de J.T. adressées à Destrée).

Archives du Palais royal (Bruxelles), fonds secrétariat de la Reine Élisabeth, Divers, T52.

Archives du Collège des Procureurs généraux, Bruxelles, dossier Alexis Bertrand, n° 27.878.

Une vingtaine d'œuvres de J.T. sont conservées au MRAC.

 

Sources publiées

Cinq bas-reliefs de Jane Tercafs. Religions et légendes du Congo belge (territoire des Mangbétous), Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1939, non paginé.

Bertrand (Alexis), Présentation d'une note de Melle J. Tercafs, intitulée: « Quelques aspects des croyances et des légendes des populations du territoire des Mangbetu », Bulletin des séances de l'Institut royal colonial belge, VIII, 1937, 2, pp. 449-466.

Bertrand (Alexis), Rapprochements entre les langues de certaines populations du Nord-Est de la Colonie et la langue égyptienne antique, et identité de quelques objets et symboles rituels ou magiques, d'après les recherches de Melle Tercafs, Bulletin des séances de l'Institut royal colonial belge, X, 1939, 1, pp. 62-83.

Bertrand (Alexis), À propos du même dallage cyclopéen d'Api et des mégalithes de la région, Bulletin des séances de l'Institut royal colonial belge, IX, 1940, 2, pp. 342-348.

Borgerhoff (Evelyne), Jane Tercafs, Bulletin de l'Union des Femmes coloniales, août 1938, pp. 16-17.

Garnier (Jean), Le sculpteur Jane Tercafs, Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1938, 24 pp., ill. (= portraits de Jeanne Tercafs, et plusieurs reproductions photographiques de ses œuvres).

 

Travaux scientifiques

Arnoldi (Mary Jo), Art colonial: les sculpteurs belges au Congo (1911-1960), dans Guisset (Jacqueline), ed., Le Congo et l'art belge 1880-1960, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 2003, p. 234-235.

Cornelis (Sabine), L’œil du sculpteur : Jane Tercafs dans l’Uélé (1935-1940), in Congo-Meuse, 1998-1999, pp. 165-184.

Van Boxstael (Griet), Jeanne Tercafs of de vlucht van het cliché: kunstenares in Congo tijdens het interbellum, Leuven, mémoire de licence inédit en Histoire de la KULeuven, 2004, 118 pp. (l'auteur de cet excellent mémoire a en outre consulté quelques fonds archives non mentionnés ci-dessus).

 

[i] L'indépendance belge, 9 février 1935, p. 5 (interview de Gaston-Denys Périer).

[ii] Lettre de Tercafs (depuis Paulis) à la Reine Élisabeth, 06.03.1936 (Archives du Palais royal, fonds secrétariat de la Reine Élisabeth, Divers, T52).

[iii] Voir à ce sujet: Fauvelle-Aymar (François-Xavier), Chrétien (Jean-Pierre) & Perrot (Claude-Hélène), eds., Afrocentrismes. L'histoire des Africains entre Égypte et Amérique, Paris, Karthala, 2000, 402 pp.

[iv] Bertrand (Alexis), Présentation d'une note de Melle J. Tercafs, intitulée: « Quelques aspects des croyances et des légendes des populations du territoire des Mangbetu », Bulletin des séances de l'Institut royal colonial belge, VIII, 1937, 2, pp. 450 et 452.

[v] "Le colonel Bertrand qui a cru comprendre d'où provenait l'écroulement de mon espoir, me proposa de faire de notre mariage le barrage qui arrêtera toutes les calomnies. Il continue à me considérer comme sa fille d'élection et me laisse toute ma liberté." (Tercafs au comte de Grunne, 12.02.1939 – Archives du Palais royal, fonds secrétariat de la Reine Élisabeth, Divers, T52).

[vi] Journal de la Société des Africanistes, 9, 1939, 2, p. 208.

[vii] Lettre de Tercafs au comte de Grunne, 15 fébrier 1941 (Archives du Palais royal, fonds secrétariat de la Reine Élisabeth, Divers, T52).

[viii] Note non datée de Tercafs (vers septembre / octobre 1940) (Archives du Palais royal, fonds secrétariat de la Reine Élisabeth, Divers, T52).

 

Photos extraites de : Garnier (Jean), Le sculpteur Jane Tercafs, Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1938.

 

Photos extraites de : Garnier (Jean), Le sculpteur Jane Tercafs, Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1938.

Photos extraites de : Garnier (Jean), Le sculpteur Jane Tercafs, Bruxelles, Éditions de la Phalange, 1938.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tomaison

Biographical Dictionary of Overseas Belgians